http://www.chienloupdesaarloos.com/index.html
Découvrir le Saarloos est souvent une révélation pour tout passionné de loups, de nature et de monde sauvage. Et induit bien souvent ces quelques propos de désirs humains : « j’en veux un ». Et là, il faut dire , attention danger !
Dans un premier temps, le choix d’un Saarloos doit bien sûr être un acte réfléchi et échangé avec l’ensemble des habitants de votre territoire. Y compris le chien, le chat, la perruche et Toto, le mouton du voisin si charmant…. La possession d’un Saarloos nécessite souvent une « réorganisation de votre mode de vie ». Enclos, cage de transports, alimentation, vaccins…et activités diverses avec votre compagnon sont désormais vos nouveaux items. Et cela pour une quinzaine d’années. Et quinze ans, cela peut être long (très long…) lorsque la cohabitation se transforme en questionnement journalier entre vos envies d’une vie des plus calme et votre Saarloos, debout, les deux pattes sales sur vos épaules, léchant vos lèvres d’un amour ravageur…et demandant la petite ballade du soir par temps d’orage et de pluie … torrentielle !
Dans un second temps, après une réflexion aboutie, et après avoir épuisé toutes les sources d’information disponibles sur Internet, auprès de possesseurs de Saarloos ou autres (les autres, c’est un livre sur le Saarloos en langue néerlandaise ! ! !), il faut trouver un éleveur, qui de surcroît à une portée…et là, le parcours du « p’tit gars motivé » commence…ce qui est une chance à mon sens permettant de vous octroyer un délai supplémentaire pour affiner votre désir (faut positiver ! ! !)…et du sérieux de l’élevage. Radiographie de la dysplasie, examen oculaire pour détecter l’Atrophie Progressive Rétinienne, pedigree des parents, éleveur membre du BHCF sont un minimum à mon sens pour vérifier la solidité du producteur… et l’investissement personnel de l’éleveur dans l’amélioration de la race…N’hésitez jamais à poser toutes les questions qui vous interrogent lors de l’achat d’un chiot avant de passer à l’acte…
Enfin, et pour conclure :
* Ne tombez jamais dans l’impulsivité d’un désir, un animal rempli d’amour en souffrirait
* Mieux vaut l’attente d’une portée réfléchie que la précipitation d’un acte de consommation
* La possession d’un Saarloos concerne toute la famille, du petit dernier au grand-père en passant par les animaux de compagnie présent chez vous
* Un chiot coûte cher. Sa vie aussi. Soyez sûr de pourvoir à ses besoins, tant affectivement que financièrement
* Le temps est le mal du siècle. Savez vous prendre le temps de vivre ? Saurez vous prendre le temps de votre Saarloos ?
* Le Saarloos n’est ni un substitut d’enfant. Ni un objet d’exposition. Ni un faire-valoir. Il est un chien. Un chien-loup. Et le restera. Pour quinze ans. Il est. Comme vous, vous êtes…